Warcraft: Of Blood and Honor

C’est plutôt axé ado des années 2000s, donc faut pas avoir d’attentes côté inclusivité.
Bechdel test : y’a une meuf. C’est la femme du personnage principal, et elle n’a pas d’autre rôle que d’être une femme de et une maman (oui si on remet en contexte de l’époque où ça a été écrit c’est pas choquant) mais je préfère prévenir, pcq certaines personnes voudront peut être pas lire ça en l’état.

Niveau du Lore de l’univers Warcraft : ça permet l’immersion à un instant donné de l’histoire de Wow, et en ça c’est intéressant.
Pis on croise un personnage que j’aime du lore de Warcraft et ça m’a mise en joie 😀

L’histoire en soi : on se doute de comment ça va se passer. C’est au même niveau qu’un blockbuster, la structure de l’histoire respecte des règles bien connues, avec les péripéties, les dénouements et les émotions qu’on sait que ça va venir, mais qui accompagné de la bonne musique pourrait nous faire pleurer même si on trouve ça un peu abusé et vu et revu. Mais on apprécie quand même.

Un bon livre rapide pour faire une pause entre deux gros livres prenants.

L’oeu-f-tour*

J’ai pu voir un extrait BFMTV récemment sur les RS.

Pour BFM, la pénurie d’œufs, c’est la faute aux musulmans.
Décidément, ça explique tout.

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— Marcel (@marcelaiphan.bsky.social) 17 mars 2025 à 17:29

Il y a une personne qui a demandé pourquoi c’était islamophobe, je vais remettre ici ma réponse pour expliquer ceci.

C’est islamophobe pcq ça part d’une supposition que la pénurie vient des musulmans, sans fondement, et sans questionner les autres possibilités de cette pénurie :

  • est-ce que ça vient de la production qui a baissé ?
  • Y a-t-il des maladies aviaires ?
  • Y a-t-il des fermetures de lieux ?
  • Y a-t-il plus de demande d’œufs plein air et/ou qui demande plus d’espace que les œufs en batterie ?
  • Exporte-t-on plus ?
  • Importe-t-on moins ?
  • Y a-t-il des changements de directives ?
  • Y a-t-il une augmentation globale de la demande ?
  • Les gens consomment-iels plus d’œufs ? Par choix ? Par impossibilité de s’acheter de la viande ou du poisson (inflation, pouvoir d’achat tout ça)?
  • Y a-t-il eu une pénurie de produits protéinés ailleurs ? Une envie de consommer moins de viande ?

A aucun moment ces questions sont soulevées, à aucun moment on apporte des sources et des faits vérifiables.

La pénurie est notée comme « risque » à l’écran

Je tiens à attirer l’attention là-dessus quand même, il n’y a même pas de fait avéré de pénurie. Personnellement, je n’ai pas de mal à trouver des œufs dans mon drive habituel.

Conclusion

L’aspect islamophobe se trouve dans :

« potentiel problème » (non VRAI problème) –> islam (pas de source aux propos)

On va reprendre la définition d’islamophobie :

L’islamophobie est un terme dont la définition ne fait pas consensus, dont l’étymologie se réfère à la peur ou la crainte de l’islam, mais dont le sens désigne surtout la notion d’une hostilité envers l’islam ou envers les musulmans.
– Wikipedia

Et d’un point de vue des personnes qui la dénonce :

Le rejet, la haine et les discriminations qui visent les personnes et les institutions en raison de leur appartenance réelle ou supposée à la religion musulmane.
CCIE

Ces propos à petites doses récurrentes poussent à systématiser que les problèmes en France sont dus à l’Islam sans fondements réels. Et donc pousse à un rejet, une haine et des discriminations des personnes supposées ou réellement musulmanes. A aucun moment ce genre de question ne s’est posée pour les pâtisseries à d’autres fêtes pour d’autres religions (Noël par exemple)

Complément d’informations

Juste pour info, petit complément, j’ai pris le premier lien sur un moteur de recherche à « pâtisseries les plus faites pendant ramadan en France » (magazine Elle, 24mars 2023)

Voici les 10 pâtisseries :

  • Serpentins aux amandes (Mhancha) : pas d’œuf
  • Baghrir : 1 œuf pas obligatoire
  • Baklawa : pas d’œuf
  • Chebakia : pas d’œuf
  • Harcha : pas d’œuf
  • Briouate sucré : potentiellement 1 œuf pour la dorure
  • Kelb-al-louz (Bassboussa, Revani, Namoura) : pas d’œuf
  • Makrout : pas d’œuf
  • Cornes de gazelle : pas d’œuf
  • Zlabia : pas d’œuf

On est bel et bien à 2 pâtisseries sur 10 qui ont 1 œuf facultatif. Ce serai comme accuser les juïfs d’une potentielle pénurie de levure à Pessa’h, ça n’a aucun sens et ce serai tout autant judéophobe.

Je ne suis pas journaliste, ni journaliste d’investigation mais ici BFMTV n’a pas fait son travail.

NB : Ftour = nom du repas du soir pendant ramadan

Sans jugement

Exercice d’écriture sur une communauté, mot de l’exercice : « jambe »

– Bonjour Anémone !
– Bonjour…
Elle m’accueilli dans son cabinet, comme chaque semaine en répétant mon prénom. Est-il vraiment nécessaire de citer les personnes par leur prénom, surtout quand il n’y a guère d’autres interlocuteur.ice.s à interpeller ? C’est sur cette pensée que je suis entrée, les jambes presque nues sous mon short et un gros pull sur le torse. Elle m’a toisée un instant le temps que je m’installe et n’a pu réprimer un rire quasi sardonique…
– Pourquoi rigolez-vous ?
– Votre tenue … Elle est particulière…
Je souris un peu :
– C’est qu’il avait l’air de faire beau, puis j’ai remarqué le froid j’ai ajouté ce gros pull que j’aime particulièrement.
Elle continue de rire.
– Et puis comme je vous l’ai déjà dit, j’ai des difficultés à comprendre certaines règles sociales ou pratiques, et le fait de pas savoir comment m’habiller en a toujours fait partie. Je regarde même parfois Gulli pour voir la météo des enfants quand iels expliquent comment s’habiller en fonction du temps. C’est assez dur à vivre en fait.
Apparemment mes mots et ma souffrance ne semblaient pas la toucher, elle continuait de me juger du regard, un air hilare, le temps que je m’installe dans son fauteuil. Je pensais que les psychologues ne jugeaient pas leurs client.e.s, ou alors pas aussi ouvertement. J’étais blessée mais je ne pouvais pas faire l’économie de cette séance.

Ce texte est de moi et je ne souhaite pas le voir utilisé ailleurs.

Du sport…

Exercice d’écriture sur une communauté, mot de l’exercice : « sport », c’était sans grande conviction ce coup-ci

Est-ce que le rapport à notre corps se fait nécessairement par le sport ? Ou se pourrait-il encore que notre estime passe par les cimes de nos neurones ? Que les enzymes qui nous animent, de la canopée de nos épines dendritiques jusqu’aux racines de ces arbres de la raison aient un impact sans aucun tact qui ferai de l’ombre à nos endorphines au point où les abîmes les abiment et ne nous laisse plus qu’un goût amer d’ « on ne peut plus rien y faire » ?

Ce texte est de moi et je ne souhaite pas le voir utilisé ailleurs.

Mon rapport au temps

Exercice d’écriture sur une communauté, mot de l’exercice : « ennemi »

Mon ennemi c’est le temps, celui qui passe et qui ne s’arrête pas pour porter un regard sur moi. Celui qui ne m’attends pas et qui est toujours pressé. Quand bien même il s’arrêterai je pense qu’il me toiserai de haut, l’air de dire : qui es-tu ? Un peu comme si mon rapport au temps était une tenue. Et apparemment je ne suis pas à la mode.
Alors comment peut-on faire, car j’ai besoin d’être amie avec lui. Mais pour cela il faudrait que j’entre dans son jeu, mais je n’ai pas les règles, personne ne m’a dit quel était le matériel nécessaire pour lancer la partie. D’ailleurs je ne sais pas comment cela se joue, est-ce du tour par tour ? Du temps réel ? Existe-t-il des ensembles de couleurs temporelles à respecter ? Je ne suis pas fichue de savoir comment m’habiller en fonction de la météo comment veux-tu que j’y comprenne quelque chose ? En même temps… en même « temps »… On s’habille en fonction du « temps ». Je crois qu’il a fait exprès de s’immiscer partout pour me rappeler qu’on n’est pas proches. Mais je ne comprends pas, s’il ne s’arrête pas sur moi, pourquoi joue-t-il de moi ? Quel perversion l’habite ? Pourquoi me porte-t-il autant d’attention alors qu’il pourrait juste m’ignorer ? Je trouve ça vraiment tordu. Le temps de moi se moque.
En attendant, malgré moi, le temps est mon ennemi, surtout pcq je le veux, je le désire. Mais au final, avec tous les efforts que je fais pour le maîtriser, pour le mettre de mon côté, pour en faire un atout redoutable, je me demande ce que je ferai du temps qu’il me reste si j’arrive à mes fins ?

Ce texte est de moi et je ne souhaite pas le voir utilisé ailleurs.

Le Sortilège de la Lune Noire

En fouillant dans une librairie l’autre fois avec une amie, je suis tombée sur un livre qui était beau. Un beau livre broché à la couverture cartonnée, de belles illustrations dorées sur fond noir et un jaspage qui en jetait. Un livre qui parle de sortilèges, avec des illustrations un peu cohérentes, (et un héron sur la pochette, on va pas se mentir, ça joue beaucoup)). Mais même l’intérieur, chaque chapitre est élégamment décoré avec des symboles, des objets qui vont au-delà de ceux qu’utilisent les simples initié.e.s. Bref, je me dis que la personne qui a écrit ça a sûrement un peu de connaissances ésotériques, ce qui pourrait donner de la profondeur à l’histoire.

Je l’achète, je rentre, la lecture peut donc commencer…

Il s’agit d’une histoire où la fin du monde arrive dans 5 jours. Monde qui devra être sauvé par 5 sorcières d’horizons différents qui vont devoir se réunir. Chaque partie reprend ces 5 jours pour chacune des sorcières. Chaque partie est rédigée par une autre autrice. Tout partait bien.

CW (points d’attention) : Je spoil beaucoup, l’idée n’étant pas de vous donner envie de lire ce livre que je regrette d’avoir acheté, et je n’y vais pas avec le dos de la cuillère d’ailleurs.

Partie 1 – Vanessa

On suit Vanessa, une sorcière de Paris, elle est dans les catacombes* et un rituel a foiré. L’écriture est trop amatrice, beaucoup de répétitions de mots et beaucoup trop rapprochés. Il n’y a pas beaucoup de péripéties et toutes les solutions arrivent vite, de nulle part. D’ailleurs ça ça va être commun à toutes les parties. La personnage n’a aucune profondeur. Et puis il ne lui faut pas beaucoup pour encaisser qu’elle n’était pas la seule dans la vie de son homme. En plus, comment est-il possible de rester plusieurs mois avec une personne sans se rendre compte qu’il vit avec quelqu’un d’autre ? Il y a un aspect érotique, mais on se demande pourquoi il est là et ce qu’il apporte. Je crois bien qu’on en sait beaucoup plus sur son homme que sur elle à la fin de la partie.

Partie 2 – Alnais

Alors là à la fois la personnage est le bully (souffre douleur) de ses sœurs, mais là c’est digne de Harry Potter avec son cousin dans les premiers tome. Mais l’aspect sexuel* de l’histoire rappelle qu’il ne s’agit pas là d’un livre pour enfant. Encore une fois, un manque sérieux de profondeur.

Partie 3 – Rosa

Alors chaque meuf a son amour ou son homme dans sa partie. C’est assez fatigant, pcq c’est comme si rien ne pouvait se faire sans les hommes. Vraiment. Rosa tient le coup pcq elle croise la réincarnation de son amour de sa vie. Et surtout, son seul souci c’est « ah j’ai pris des rides », « ohlala il faut que je me remaquille », la meuf est littéralement en train de mourir, mais tout ce qui l’intéresse, c’est que le mec qui a 20 ans qui vient avec elle (qui a l’air d’avoir entre 30 et 80 ans à mesure que l’histoire avance) puisse tomber sous son charme pcq elle a comprit qu’il est la réincarnation de son ex.

C’est là que vient un vrai questionnement. La personnage parle à un moment donné d’amour intéressé et désintéressé.

Questionnements de Gruz : Pcq l’amour peut être intéressé ou désintéressé ? Non pcq je ne comprends pas comment, par essence, l’amour puisse être intéressé. Pour moi ce n’est pas de l’amour dans ce cas là.

Alors dans cette partie encore, tout se résous trop facilement. Pcq oui, y’a des motards qui débarquent de nulle part, qui sauvent Rosa et son jeunot, qui leur fournit des cartes d’identité valables. Oui pcq Rosa a plus de 100 ou 200 ans, et elle a su s’en sortir pour passer pour une personne de son temps pendant toutes ces décennies, mais là d’un coup, ohlala, il lui faudrait une carte d’identité pour prendre l’avion (de Clermont-Ferrand à Paris, genre c’est plus court que le train à cette distance là ?) et donc elle peut retirer des milles et des cents de son compte bancaire, mais elle n’a pas de papiers d’identité à jour. Cela n’a aucun sens.

Chaque évènement arrive comme un cheveux sur la soupe, c’est vraiment nul, plus l’histoire avance car tout reste égal notamment au niveau de la médiocrité. Même si le début de cette 3ème partie laisse espérer que cela s’améliore, car l’écriture semble moins pompeuse ou moins amatrice. Mais au final on ne risque pas d’être agréablement surpris.e.

Partie 4 – Je sais plus son nom et à ce niveau je m’en contrecarre

Alors là, on est arrivé.e.s au point où j’ai lâché l’affaire. On est ENCORE sur une meuf qui vit au travers de son homme (sérieusement, sur 5 sorcières y’a pas une lesbienne ? ou une personne asexuelle ? Vraiment …) et direct dès le début du chapitre, il y a des allusions au sexe. Mais son homme lui « permet » d’aller sauver la forêt plutôt qu’elle reste là à fantasmer sur le drap sur le torse de son homme. Mais quand même avant de partir, faisons encore une allusion au sexe.

On est en plein milieu de la nature, c’est une druidesse, elle vit dans les arbres. Alors là on est à Brocéliande (Cocorico) – à la limite, dans la partie 2 on était à la Réunion, et la meuf de la partie 1 est liée à un vaudou Haïtien ou d’une autre colonie française. Cocorico-bis.

Donc, des humains proches de la nature dans une forêt, et ce sont les humains les administrateur.ice.s de la Nature, pcq ouais hein, les esprits de la forêt, les animaux, les plantes, personne d’autre peut faire ça. (une autre forme de colonisation)

Donc là on est en tête à tête avec Cendruidons ! Comme si ces pouvoirs ne pouvaient exister auprès d’autres être ou esprits.

Et là, OHLALA QU’IL EST GENTIL LE HOMME. Il prend en charge les fonctions de sa femme. Punaise, mi Nice-guy, mi « je prend une partie de ta charge mentale pcq c’est le 8 mars ». A ce stade je suis quasiment au taquet de mon énervement.

Non parce-que tu comprends, déjà c’est une femme donc forcément elle est dans le care (le soin) et elle n’est au final qu’une infirmière de la nature (déjà paie ta vision des Druides, et Druidesses, y’aurait des choses à en redire) Mais du coup, elle est pas sûre de ce qui se passe, alors elle va voir qui ? « Grand mère feuillage » version Brocéliande (faut pas déconner, c’est un mâle qui n’acceptera de lui parler que s’il l’a décidé)

Et là, on en revient à Gwenhaël*. Comme si ça ne suffisait pas qu’il s’appelle comme ça, il y a un fichu h dans le prénom qui me semble juste … abusé ? C’est le pom-pom. Alors c’est peut-être la fin du monde, elle le croise, et que pense-t-elle ?

 

Ohlala je ne peux pas me recentrer sans la nature ou… LE CUL DE MON HOMME et je suis incapable de trouver SEULE le pouvoir en moi.

Non pcq c’est pas fini. Il est quand même une source de violence inarrêtable. Et c’est A ELLE de VEILLER SUR LUI à cause de ça. Mais c’est lui qui lui rappelle tout ce qu’elle doit faire et qui a réponse à tout.

BIEN ÉVIDEMENT QU’IL A RAISON SI TU LE CARESSES TOUJOURS DANS LE SENS DU POIL. MAIS TU COMPRENDS? LE CUL !

*Petite parenthèse sur ce prénom, je ne sais pas pourquoi, mais les prénoms à la Gwen, Gwendoline, Gwenaël, Géraldine, etc… y’a un truc, ça m’hérisse le poil. Je crois que ce sont des personnes que j’ai rarement appréciées.

Arrivée au moment où elle a en fait des animaux à elle, notamment une jument pour la servir. Bah ça m’a soulée, j’ai décidé de ne pas finir ce livre à ce moment là. On est vraiment dans la colonisation de la nature. C’est ok d’avoir un cheval pour se déplacer, mais pas quand tu viens de construire tous le contexte que tu y as mis là.

Partie 5 – Cora

J’ai, par acquis de conscience survolé les 2 premiers jours de a dernière sorcière. Là on est sur une personne mineure, qui dépend de sa mère, sa mère est en train de clamser. Et je me dis « ah tiens ? y’a pas d’homme là ? » et j’avais peur d’un passage pédocriminel… Mais au final, il n’a pas fallu longtemps, jour 2, elle commence à plonger ses yeux dans ceux d’un homme à peine plus vieux qu’elle. Ouais bon, elle a 14 ans, on est sur un livre pour adultes, on peut épargner la sexualisation des enfants s’il vous plait ?

Les catacombes de Paris

QUELLE ORIGINALITÉ ! COMME SI LES CATACOMBES DE PARIS ÉTAIENT LE SEUL ENDROIT CHARGE. D’autant que c’est un endroit très peu chargé aujourd’hui. Oui pcq l’histoire se passe de nos jours. Alors je veux bien que ça soit un livre franco-français. Qu’on veut mettre en avant la France, tout ça… Mais Paris, encore et toujours, les catacombes, encore et toujours… ça me fatigue.

L’érotisme du livre ou comment apprendre la subtilité dans le sexe (non)

Il faut parler de plusieurs scènes de ce livre. Il faut parler de cette rencontre d’une des protagonistes avec un flic qu’elle ne connaît ni d’Adam, ni d’Eve, mais qu’elle va connaître bibliquement en moins d’une heure. Ça commence et ça fini vite en sexe sans vraiment d’ambiance. En 2 paragraphes à tout casser. Il y a un côté « main/bite » qui rappelle une sexualité beaucoup trop hétéronormée et phallocentrée. Ce sont des femmes qui écrivent, ne connaissent-elles rien d’autre que « coït » / « bite » / « vagin » ? A en croire la naïveté de la perso (Alnais), qui est en mode : « au pire je fini femme de flic » peut être qu’effectivement les écrivaines ne sont pas sorties de ces carcans, ça me déprime. Mais quand même, coucher = engagement de couple ? Ça me fatigue… La meuf le connait depuis moins d’une heure, elle couche avec, et elle se dit « au pire si je réussi pas à sauver le monde, je peux devenir sa femme »…

Quid du consentement ? Non pcq ce que je n’ai pas encore dit, c’est qu’elle le touche alors qu’il est inconscient. Rien ne va dans ce passage porno qui n’apporte rien à l’histoire.

Honnêtement, tout ces passages auraient pu permettre de trouver de la profondeur dans leur passés respectifs, notamment sur leur lien à la magie.

La notion de bien et de mal.. etc…

L’ombre, la lumière, le bien, le mal, tout semble trop manichéen. Et il n’y a dans ce livre absolument AUCUNE nuance.

Conclusion

Bref, avant je me disais, au pire, le livre est beau, il reste sur mes étagères. J’en suis au point où ça me questionne de le garder tellement il a généré d’énervements de ma part. Pourtant je ne suis pas mauvais public avec les livres puisque j’en ai pas lu des masses. Mais là, non, juste non.

Bilan des routines à faire !

J’ai pu constater quelque chose aujourd’hui, à savoir que mes routines sont juste hyper chronophages.

J’explique le truc : j’ai pris ma liste de mes routines de tous les jours*, j’ai mis ça dans une feuille de calcul, et j’ai mis les temps approximatifs pour faire les choses. J’ai fait une somme du tout, et entre la litière la routine de la salle de bain, celle du matin, celle du corps, celle du ménage, et celle du soir + les 20 min que je devrais mettre pour un peu de sport et/ou de marche tous les jours, eh bien mes routines devraient prendre quelque chose comme 11h et quelques. 11h46 me dit LibreOffice !

Mes routines quotidiennes : les personnes qui me connaissent bien savent que j’ai moultes routines que j’enchaine tous les jours pour éviter d’oublier des chose et de me laisser dépasser par les choses. Si un topo sur ces routines intéresse, faites-le moi savoir, j’en parlerai à l’occasion.

C’est là qu’on se rend compte de la limite des outils qu’on se met en place. Déjà une première chose est à constater : au moins je ne culpabilise pas.

Mettons qu’une personne se met autant de choses à faire pour la journée et j’y arrive jamais, ce qui est la chose la plus probable, encore plus avec un TDAH. Il est possible que la personne se sente comme une merde quasi tous les jours pcq’en fait quasi 12h de la journée C’EST la journée.

Mettons une personne avec un cycle normal, ou plutôt souhaitable, ce serai une personne qui dort 8h, et qui travaille a priori 7 ou 8h par jours pour un temps plein. Une journée c’est 3x8h, donc ça veut dire qu’il lui reste 8h d’obligations personnelles ET de détente. C’est clairement impossible d’y caler 12h.

Alors il faut savoir que j’ai des tâches redondantes, puisque je fais déjà mon ménage des wc et de la sdb en début de journée, et que de l’avoir dans ma routine de ménage c’est répétitif (et redondant). Aussi, certaines tâches liées à mon hygiène sont dans ma routine de salle de bain, et à la fois dans ma routine de corps.

La question est de savoir comment rendre ces routines plus proches de la réalité ? Est-ce souhaitable de modifier certaines de ces listes ? En sachant que je les construis depuis des années pour avoir quelque chose de complet et ne pas délaisser un aspect de mon hygiène de vie et de l’hygiène de mon espace de vie. Je pense qu’il vaut mieux les laisser dans deux endroits parfois, cependant, peut être mettre le temps à zéro pour certaines choses qui sont déjà traitées ? Je ne sais pas. En tout cas, il y a des choses à revoir pour savoir quel temps est plus vraisemblable pour toutes ces activités.

Ma routine matinale est censée être une aide à la construction de ma journée, mais je constate qu’elle-même est beaucoup trop longue, alors qu’à la base je l’avais construite sur le modèle du Miracle Morning*, qui se basait sur le fait de prendre 6 min tous les matins pour bien commencer la journée. On s’éloigne pas mal de cet esprit, et il va falloir revoir des choses dedans. Quitte à rendre des activités peut être juste propre à certains jours ? Je pourrais imaginer par exemple avoir une journée pour les activités culturelles que je veux maintenir ? J’ai le dessin, l’écriture, etc… je pourrais y consacrer 15 min tous les jeudis ? (le jeudi est totalement arbitraire) A voir…

Miracle Morning : n’achetez pas ce livre, franchement 70 % du livre est à jeter. Si ça vous intéresse que je fasse un résumé pratique, sans toute la culpabilisation inutile et capitaliste, n’hésitez pas à me le faire savoir.

Prendre des p’tits bouts d’trucs et puis les ranger ensembles

Ya trop de choses qui traînent à même le sol dans cet appartement. Je vois bien que cela diminue tout doucement et que chaque chose retrouve tout doucement une place et tout, mais quand même c’est quelque chose de problématique. Pcq je sais que si j’arrive au bout de cette amoncellement, je vais y revenir un jour. Même si cela dépend grandement de mon état d’esprit. J’ai réussi souvent à maintenir l’endroit plus ou moins propre, cependant c’est vraiment dépendant de mes phases de dépression ou pas. Or cet état des choses me maintient dans ma dépression. C’est un peu une sorte de cercle vicieux. J’aimerai vraiment ne plus y entrer à force. Mais pour cela il faudrait que j’arrive à éviter que cela ne se reproduise quand je fais quelque chose, quand bien même l’appartement est déjà en bordel, le sol déjà jonché d’immondices, etc… Je dois prendre l’habitude de « finir » les tâches, les choses, c’est-à-dire de ranger une fois que j’ai fini quelque chose, de jeter et trier ce qui est à débarrasser, et de sortir les poubelles, le tri et le verre. Entre autre. Peut-être qu’une fois que j’arriverai à faire ça, le temps que je passe à rattraper ces états, je pourrais l’investir à réparer des choses qui cassent, ou qui ont besoin d’un entretien régulier, comme checker le sèche-linge, nettoyer les filtres, la voiture ou le lave-vaisselle etc… C’est vraiment un travail de longue haleine.

Première étape de choses à apprendre pour une personne TDAH pour gagner du temps : apprendre à finir ses tâches, c’est-à-dire ranger, jeter, débarrasser et remettre dans l’état dans lequel l’espace de travail était en arrivant. C’est une règle toute simple de bon sens, cependant ce n’est pas évident quand on a tendance à arrêter avec l’arrêt de l’envie de dopamine. C’est une lutte contre soi-même constante.


« I’m running a race against myself »

Race against myself – The Offspring


En dehors de ça, je ne sais pas si j’ai grand-chose à raconter dans ce flush, j’ai vraiment hâte d’arriver à tout débarrasser. Je passe ma vie à attendre ces check point de « mon appartement est propre je vais pouvoir vivre ». Oui car ma vie est en suspens en attendant, j’ai vraiment du mal à pleinement vivre ma vie si j’ai ce point très lourd sur les épaules que chez moi ce ne soit pas propre, pas praticable, que je ne sois pas en mesure de recevoir des gens sans avoir un peu honte (je dis un peu pcq une partie de mon entourage commence à me connaître et sait qu’il ne s’agit pas de simple fainéantise). D’ailleurs là il y a une avancée, je ne recevais pas si c’était pas propre chez moi un minimum. J’arrive à faire un peu abstraction aujourd’hui. C’est simple, avant, si quelqu’un.e venait, je m’efforçais de tout ranger en mode hard core, et donc je me retrouvais à passer 9h, 11h de suite à ranger, quitte à faire nuit blanche alors qu’en général le lendemain était une journée complètement bookée puisque je recevais.

Aujourd’hui je n’y arrive plus, je n’ai plus cette sonnette d’alarme dans ma tête et ça vaut pour beaucoup de choses, j’ai tellement une fatigue mentale de ces choses, que je fais abstraction (volontairement ? Je ne sais pas) et que je me dis : « tant pis ça passe ou ça casse ». Et donc j’essaie de prioriser des choses. Mais je ne souhaite pas m’empêcher de voir les personnes pour autant car ma dépression actuelle a tellement creusé de sillons dans beaucoup de domaines que je ne peux pas me permettre de refuser des interactions sociales, surtout sachant que j’ai du mal à sortir de chez moi. Je n’ai plus ce réflexe ni cette envie avec le temps, et c’est difficile d’en revenir.